OTAGES YEMEN : Une des trois ex-otages français du Yémen originaire de Biarritz
Les parents d’Amélie Morgaut ont longtemps gardé le silence sur l’enlèvement de leur fille.
C’est le soulagement à Biarritz.
Amélie Morgaut, l’une des trois ex-otages français libérés dimanche soir au Yémen après plus de cinq mois de captivité est en effet originaire de la ville où sa maman Véronique Jouanne, a tenu longtemps une galerie d’antiquités et d’art, avenue Reine-Victoria.
Très peu de monde était dans la confidence sur la Côte basque. Les parents de la jeune femme âgée de 32 ans, ingénieur en agro-développement international après des études à l’Istom, ont longtemps gardé le silence sur cet enlèvement.
Depuis mars 2011, Amélie Morgaut avait rejoint les rangs de l’association Triangle génération humanitaire basée à Lyon.
« Elle participait à un programme de développement humanitaire dans une région du Yémen à 600 km de Sanaa qui avait été gravement touchée par des inondations en 2008 et où vivent 130 000 personnes. Sa mission avec les deux autres ingénieurs était de restaurer les terres agricoles et canaux d’irrigation », a confié à « Sud Ouest » Christian Lombard, le porte parole de l’ONG.
Ce dernier a confirmé que les trois ex-otages étaient en bonne santé, entourés de leurs proches.
Ils devaient rencontrer Nicolas Sarkozy dans l’après-midi de ce mardi à l’Elysée puis rejoindre leurs familles. « Ils seront à Lyon la semaine prochaine. Ils sont attendus avec beaucoup de joie et d’impatience de la part des autres membres de l’ONG qui ont vécu des heures d’angoisse depuis leur enlèvement le 28 mai dernier », a ajouté Christian Lombard soulagé.
Par Olivier Bonnefon (Sud-Ouest)