OTAGES SAHEL : la présidente d’Areva arrive à Arlit sous très haute sécurité
Les otages enlevés au Niger il y a deux semaines à Arlit - cinq Français, un Togolais et un Malgache - sont pour la plupart employés par le groupe nucléaire Areva. La patronne d’Areva est arrivée sur place ce vendredi 1er octobre. Une visite qui s’était voulue « discrète ». Il n’empêche, un important dispositif de sécurité a été déployé.
Deux petits avions ont atterri ce vendredi matin à Arlit. Le premier avion qui s’est posé à 10 heures 30, heure locale, transportait le ministre nigérien des Mines, Souleymane Abba. Une dizaine de minutes après, c’est Anne Lauvergeon qui atterrissait. Pendant ce temps, un troisième avion survolait toute la zone d’Arlit depuis une trentaine de minutes. Cela fait certainement partie des mesures de sécurité qui entourent l’arrivée ici de la patronne d’Areva.
Anne Lauvergeon est sortie de l’avion avec des lunettes de soleil, accompagnée de quelques collaborateurs. Elle est restée quelques instants sous le hangar qui sert de salle d’attente sur cet aérodrome d’Arlit avant d’aller sous bonne escorte militaire vers la ville d’Arlit où elle a eu des entretiens avec les autorités locales en présence du ministre nigérien des Mines, Souleymane Abba.
Anne Lauvergeon est retournée par la suite dans la zone industrielle où elle a rencontré les cadres des deux sociétés minières filiales d’Areva, la Somaïr et la Cominak. Devant ses cadres d’Areva, Anne Lauvergeon a exprimé sa peine suite à la prise d’otages du 16 septembre dernier. Elle a demandé aux employés nigériens d’Areva de ne pas se sentir abandonnés après le départ d’Arlit de leurs collègues, expatriés pour des raisons de sécurité.