(AFP) - Le pr�sident colombien Alvaro Uribe a r�affirm� mercredi son refus de proc�der au retrait militaire r�clam� par la gu�rilla des FARC pour organiser un �change entre ses otages et des rebelles emprisonn�s.
Les Forces arm�es r�volutionnaires de Colombie (FARC) fixent comme condition � cet �change la d�militarisation totale de deux municipalit�s, Florida et Pradera, dans le sud-ouest du pays. "Accorder aux FARC une zone d�militaris�e, cela revient � encourager les enl�vements en Colombie", a affirm� M. Uribe, dans un entretien accord� � la station de radio La FM. "Une d�militarisation n’est pas n�cessaire pour la lib�ration (des otages) et constitue une agression pour les citoyens", a-t-il ajout�, affirmant que son devoir �tait "de lutter jusqu’au dernier jour" pour "vaincre le terrorisme". Ces d�clarations interviennent au lendemain de l’annonce par les FARC de la lib�ration de trois otages dont Clara Rojas, la collaboratrice de l’ancienne candidate � la pr�sidentielle de la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt, ainsi que son fils n� en captivit�. La gu�rilla a en outre salu� la m�diation du dirigeant v�n�zu�lien Hugo Chavez, interrompue fin novembre par Bogota, et r�it�r� son exigence d’une d�militarisation, rejetant la derni�re proposition de Bogota, pr�voyant une "zone de rencontre" plus r�duite. Au cours de son entretien radiophonique, M. Uribe ne s’est gu�re attard� sur le r�le jou� par son homologue v�n�zu�lien, alors que les deux pays traversent une crise diplomatique. "Si (les FARC) veulent faire un geste en direction du pr�sident Chavez, auquel ils s’identifient, et bien c’est parfait. Tout ce que nous voulons, c’est qu’ils lib�rent (les otages)", a-t-il dit.