(AFP) - Le gouvernement colombien a annonc� qu’il exigeait une lib�ration d’un premier groupe d’otages ainsi qu’un engagement formel des FARC � lib�rer tous les autres otages avant d’autoriser le V�n�zu�lien Chavez � rencontrer en Colombie leur chef Manuel Marulanda.
"Si les FARC lib�rent de mani�re unilat�rale un groupe d’otages qu’elles d�tiennent, et s’engagent � lib�rer tous les autres otages, dont les trois Am�ricains, le pr�sident Hugo Chavez recevra l’autorisation pour se r�unir dans le Caguan (sud) avec Manuel Marulanda, avec des r�gles claires et un accompagnement international", a indiqu� mardi midi le Haut commissaire pour la paix Luis Carlos Restrepo en lisant un communiqu� officiel.
Auparavant, M. Chavez, pr�sident du Venezuela, s’�tait dit "pr�t", mardi � Paris, � se rendre en Colombie pour n�gocier avec le chef des Forces arm�es r�volutionnaires de Colombie (FARC, marxistes) si elles lib�raient d’abord "un groupe d’otages". Mais � aucun moment le dirigeant n’avait fait �tat de la seconde condition exig�e par Bogota pour ouvrir le dialogue avec Marulanda, c’est-�-dire de l’engagement � lib�rer tous les autres otages dont les trois Am�ricains. "Il n’a jamais �t� question qu’ils (les otages) soient tous lib�r�s (avant des n�gociations, ndlr)", a r�agi depuis Paris M. Chavez. Les trois Am�ricains, Marc Gonsalves, Thomas Howe et Keith Stannsen, collaborateurs du D�partement d’Etat am�ricain, sont otages des FARC depuis que la gu�rilla a abattu l’avion � bord duquel ils effectuaient une mission anti-drogue en f�vrier 2003. Les Etats-Unis d�tiennent deux chefs gu�rilleros, Anayibe Rojas, alias "Sonia", et Ricardo Palmera, alias "Simon Trinidad", dont la lib�ration est exig�e par les FARC, dans le cadre d’un �change dit "humanitaire" entre otages aux mains des FARC et gu�rilleros. L’accord propos� par les FARC pr�voit la lib�ration de 45 otages dont la Franco-colombienne Ingrid Betancourt et les trois Am�ricains en contrepartie de celle de 500 rebelles emprisonn�s.