(AFP) - La s�natrice colombienne Piedad Cordoba craint que la lib�ration des trois otages des Forces arm�es r�volutionnaires de Colombie (Farc) ne soit retard�e par des complications dues � des op�rations militaires de l’arm�e colombienne dans des zones tenues par la gu�rilla.
"Il y a un facteur qui joue contre (nous), il y a de nombreuses op�rations dans le pays (en Colombie, ndlr), et ils ne vont pas les suspendre, cela pourrait retarder (la lib�ration) jusqu’� ce que les conditions de s�curit� soient r�unies pour les otages", a d�clar� la s�natrice lors d’une conf�rence de presse samedi � l’a�roport de Caracas.
"Pour l’instant, a-t-elle ajout�, je ne sais ni o� ni quand aura lieu la lib�ration (de la proche collaboratrice d’Ingrid Betancourt, Clara Rojas, de son fils et de l’ancienne parlementaire Consuelo Gonzalez), si ce sera au Br�sil, en Equateur ou � la fronti�re" entre le Venezuela et la Colombie".
Piedad Cordoba, ex-m�diatrice dans le dossier des otages des Farc, s’est cependant d�clar�e "optimiste". "Je suis optimiste car les Farc ont pass� un accord avec nous pour donner des preuves de vie (d’Ingrid B�tancourt), pour lesquelles il y avait tant de doutes, et elles sont arriv�es", a-t-elle d�clar� en r�f�rence � la vid�o dans laquelle apparait l’otage franco-colombienne, diffus�e fin novembre. Mme Cordoba, qui devait retourner en Colombie samedi en fin de journ�e, avait averti la veille que la lib�ration des trois otages n’�tait "pas facile". A la question de savoir si la lib�ration allait intervenir avant No�l, elle a r�pondu "peut-�tre, avant ou apr�s". Clara Rojas et la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt ont �t� enlev�es en f�vrier 2002. Le fils de Clara Rojas, Emmanuel, 3 ans, est n� en captivit� � la suite d’une liaison avec un gu�rillero.