Otages/Afghanistan : pas de "communication sur le coût" des recherches (Défense)
Le ministère de la Défense n’a pas l’intention "de rentrer dans une logique de communication sur le coût" des recherches des deux journalistes de France 3, enlevés en Afghanistan, a déclaré jeudi le porte-parole adjoint de la Défense, le général Christian Baptiste .
"La seule priorité, c’est oeuvrer à la libération de nos compatriotes. En ce qui concerne nos compatriotes otages, nos soldats et nos moyens sont fortement mobilisés", a-t-il affirmé lors du point de presse hebdomadaire de la Défense.
"Il n’est pas dans l’intention du ministère de la Défense de rentrer dans une logique de communication sur le coût" des recherches des deux journalistes, a-t-il ajouté.
"Il y a une déclaration qui appartient au général (Jean-Louis) Georgelin, je n’ai pas de commentaire supplémentaire à faire", a aussi déclaré le porte-parole.
L’ancien chef d’état-major des armées, auquel vient de succéder l’amiral Edouard Guillaud, avait affirmé le 21 février que le coût des recherches des deux journalistes de France 3 enlevés fin décembre s’élevait à plus de dix millions d’euros, suscitant une vive polémique.
Répondant à "un certain nombre d’analyses" qui affirmaient que "l’état-major avait pour objet subliminal de décourager la presse de couvrir la guerre en Afghanistan", le général Baptiste a voulu rappeler que "dans les douze derniers mois, (...) 200 (journalistes) ont travaillé avec nos forces en Afghanistan."