OTAGES AFGHANISTAN : Un élan unanime pour ne pas oublier les journalistes de France 3 en Afghanistan
Pour lancer la cérémonie de clôture du Festival international du grand reportage d’actualité et du documentaire de société (FIGRA), qui se déroulait au Touquet, samedi 27 mars, Georges Marque-Bouaret a rendu hommage aux journalistes de France 3 retenus en otages en Afghanistan. « Le Quai d’Orsay nous impose le silence pour ne pas perturber les négociations, espérons que ce silence imposé ne se transforme pas en oubli ! », a lancé le délégué général du FIGRA.
À son tour, Arnaud Hamelin, président de la société de production Sunset Presse, a tenu à recadrer certains propos. « Ils sont partis avec un ordre de mission, non pas à la recherche d’un scoop, a expliqué le journaliste et producteur. On entend dire que cela coûterait 10 millions d’euros pour les récupérer. Si notre pays n’est pas capable de les mettre, c’est que la profession va très mal ! »
« Mettre la pression » La plupart des lauréats de cette soirée, samedi, ont d’ailleurs eu une pensée pour ces deux journalistes. Notamment Olivier Texeraud, PDG de l’agence TAC Presse, qui a reçu le trophée d’honneur de producteur pour la qualité des reportages proposés dans la section « Profession producteur ». « On envoie des gens un peu partout sur le terrain et on a toujours peur qu’ils y restent bloqués, a-t-il dit. C’est pour cela qu’il faut mettre la pression pour que nos confrères de France 3 en sortent ! » De même, Jean-François Julliard, président de l’association Reporters sans frontières, qui milite pour la liberté de la presse dans le monde, a rappelé que beaucoup de trop de journalistes payaient de leur vie le fait d’exercer leur métier. Selon ses chiffres