Syndrome subi par certaines victimes de prises d’otages qui, paradoxalement, développent un sentiment de confiance voire même de sympathie à l’égard de leurs ravisseurs.
L’évocation de la ville de Stockholm fait référence à la prise d’otages effectuée par Jan-Erik Olsson dans une banque de la capitale suédoise le 23 août 1973. Les otages ont refusé de témoigner à charge du malfaiteur lors de son procès, et l’une d’elle est même devenue son épouse.
Un autre cas célèbre de syndrome de Stockholm est celui de la riche héritière Patricia Hearst qui, enlevée par un commando de la Symbionese Liberation Army en février 1974, épousera la cause de ses ravisseurs et finira par participer elle-même à des attaques à main armée avec ses geôliers, devenant la femme la plus recherchée des Etats-Unis.
Plus récemment, des psychologues ont évoqué ce syndrome au sujet de la jeune Natascha Kampush, détenue pendant huit ans par l’électricien autrichien Wolfgang Priklopil et qui a réussi à s’échapper le 23 août 2006.
Article extrait du site Affaires Criminelles