La prise d’otages ? Un acte d’une grande lâcheté !
Difficile d’imaginer un univers plus cosmopolite que celui des Babylon Circus. Depuis 1995, le groupe parcourt le monde en caravane, mêlant musique, fête et élan communautaire. Le collectif, à travers ses voyages et ses rencontres, a su créer un véritable métissage musical teinté de ska, reggae, jazz, chanson ou encore musiques de l’Est. Le propos est engagé, les convictions âprement défendues, mais sans cliché, avec une bonne humeur communicative. Programmé en fin de soirée sur la grande scène de Glenmor, David, le chanteur, a dédicacé une chanson pour tous les otages et a vivement salué le travail de l’association. Le public, plus de 30 000 spectateurs, lui a répondu en criant le plus fort possible en direction des disparus.
ODM : Vous êtes un groupe engagé, sensible aux injustices sociales. Lorsqu’on aborde la prise d’otages, la privation de la liberté, quelle en est votre opinion ?
David, chanteur : Face à des problèmes comme celui-là, je tiens déjà à saluer votre travail quotidien pour les victimes. Au nom du groupe, je ne peux que répondre favorablement pour vous aider, c’est évident. C’est un acte d’une grande lâcheté. Je suis prêt à dédicacer une chanson pour tous les otages et pour encourager les gens à parler des otages oubliés. Vous avez un stand ? Et bien, j’inviterai le public à venir vous voir : rendez-vous sur le stand d’Otages du Monde !
Chicano, batteur : Lorsqu’on touche à la vie des gens, sous n’importe quelles formes, c’est intolérable. Priver quelqu’un de sa liberté, de sa vie et de ses proches, nous ne pouvons pas accepter ça. Les preneurs d’otages écorchent une fois plus la vie d’innocents.