Selon la chaine Al-Jazeera, « c’est grâce aux efforts fournis par le Qatar que le journaliste vient d’être libéré et remis aux représentants des Nations unies en Turquie ».
L’information n’a été encore confirmée par aucune autre source officielle, ni à Washington ni aux Nations unies. Cependant, sachant les entrées du Qatar auprès des djihadistes et des terroristes de Syrie et d’Irak, que l’émirat finance et instrumentalise, on peut donner foi à cette information.
Le Qatar a dû payer la rançon exigée par les combattants de l’Etat islamique (Daech), qui ont pris le journaliste en otage, faisant ainsi d’une pierre deux coups : il essaie, par ce geste, d’améliorer ses relations qui se sont beaucoup détériorées ces derniers temps avec les Etats-Unis. Et contribue par la même occasion à financer ses « protégés », assassins et coupeurs de têtes de la fameuse organisation terroriste.
Peter Theo Curtis était vu pour la dernière fois à Antakya, en Turquie, le 26 octobre 2012. Il s’apprêtait à aller en Syrie où sa trace a été perdue peu de temps après.