OTAGES FRANCAIS AU SAHEL / Mali : la France ne doit pas oublier ses otages (comit� de soutien)
PARIS, 7 avr 2012 (AFP) - Le pr�sident du comit� de soutien � deux des six otages fran�ais retenus par Al-Qa�da au Maghreb islamique (Aqmi) au Sahel a appel� samedi la France � "ne pas oublier" ses ressortissants et fait part de son inqui�tude face � la situation chaotique dans le nord du Mali.
"On ne doit pas oublier les otages. Nous lan�ons un appel aux autorit�s fran�aises, aux candidats � l’�lection pr�sidentielle : il faut tout faire pour les sortir de l�", a d�clar� � l’AFP Pascal Lupart, pr�sident du comit� de soutien � Philippe Verdon et Serge Lazarevic, enlev�s "il y a 143 jours" dans le nord du Mali.
Il fustige "le peu de discernement des autorit�s fran�aises et maliennes" dans la gestion de cette affaire et redoute que la gestion de la "situation pr�occupante dans le Nord-Mali", la confusion qui r�gne autour des "intentions des groupes arm�s islamistes" ne nuisent un peu plus aux otages.
MM. Verdon et Lazarevic ont �t� kidnapp�s le 24 novembre 2011 par des hommes arm�s dans leur h�tel � Hombori (nord) et emmen�s vers une destination inconnue. Ce rapt a �t� revendiqu� par Aqmi, qui les a pr�sent�s comme des agents des renseignements fran�ais. Selon leurs familles, les deux hommes �taient en voyage d’affaires et travaillaient sur un projet de cimenterie dans la r�gion d’Hombori.
Aqmi d�tient quatre autres Fran�ais, des employ�s du groupe nucl�aire public Areva et de son sous-traitant Satom, enlev�s le 16 septembre 2010 dans le nord du Niger. Des rebelles touareg du Mouvement national de lib�ration de l’Azawad (MNLA) ont proclam� vendredi l’ind�pendance du nord du Mali, une vaste zone d�sertique en partie contr�l�e par des groupes islamistes alli�s � Aqmi. Certains rebelles touareg proches des islamistes �taient des interm�diaires importants dans les n�gociations sur le sort des otages. Les autorit�s fran�aises ont r�cemment reconnu que cette situation compliquait s�rieusement les tractations en vue de la lib�ration des otages. sb/jlb