OTAGE BANDE DE GAZA : Premi�re lettre du soldat captif, Gilad Shalit
Pour la premi�re fois, une lettre du soldat Gilad Shalit, en captivit� depuis le 25 juin 2006, a �t� publi�e dans la presse isra�lienne. Il s’agit d’une lettre �crite trois mois apr�s sa capture par un commando palestinien, � la bordure de la bande de Gaza. Le 28 ao�t, date du vingt-troisi�me anniversaire de Gilad Shalit, Nicolas Sarkozy a assur� � sa famille, que la France ne l’oubliait pas, et qu’elle continue � agir pour sa lib�ration.
Avec notre correspondante � J�rusalem, Catherine Monnet
« Je vous dis shalom. Mon �tat de sant� se d�grade de jour en jour, en particulier au plan moral, ce qui me rend d�pressif. J’attends que ce cauchemar insupportable cesse et que je sois rel�ch� de cette cellule o� je suis d�tenu en �tat d’isolement apr�s mon vingti�me anniversaire que j’esp�rais c�l�brer avec vous ». Ces quelques phrases adress�es � sa famille et � ses proches, sont les premi�res �crites par le jeune prisonnier. Plus tard, sa famille apprendra qu’il a �t� aussi l�g�rement bless� pendant sa capture et qu’il souffre physiquement et psychologiquement.
Les responsables isra�liens sont convaincus que cette lettre, ainsi que l’enregistrement radio qui sera re�u un an plus tard, ont �t� dict�s par les ravisseurs du soldat qui donnaient ainsi les preuves de vie r�clam�es par Isra�l pour entamer des n�gociations. Depuis, en f�vrier 2008, une deuxi�me lettre du soldat franco-isra�lien est parvenue, via un circuit non identifi�.
De son c�t�, Gilad Shalit a re�u en principe deux missives de ses parents, une l’ann�e derni�re en avril, et une autre cette ann�e en juin, gr�ce � la m�diation du pr�sident fran�ais Nicolas Sarkozy, puis celle du pr�sident am�ricain Jimmy Carter, qui obtiendra �galement une troisi�me lettre du soldat. Depuis, plus rien.
Ces derni�res semaines, les n�gociations pour sa lib�ration ont repris de fa�on intensive, gr�ce notamment � l’implication d’un nouveau m�diateur allemand. Mais on sait aussi qu’il reste encore de profondes divergences sur la question notamment des prisonniers palestiniens.